Le pouvoir

Le principe du pouvoir est basé sur l’oppression et la soumission.

Le pouvoir

 

Le pouvoir est un sujet qui définit le monde et l’humanité. Afin de limiter le pouvoir, nous avons inventé la démocratie, ainsi que la « trias politica » : la séparation entre les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. Mais ce n’est qu’en théorie. Les comportements des détenteurs du pouvoir dans le monde racontent généralement une toute autre histoire ; ils vont même jusqu’à raconter des histoires parfois extrêmement pénibles. À un niveau plus local, comme dans les familles, les écoles et les entreprises, l’abus de pouvoir se manifeste sur la base de la peur. C’est ainsi que fonctionne l’être humain ; c’est la lutte permanente entre l’instinct et l’intuition.

Le principe du pouvoir est en fait basé sur l’oppression et la soumission, qu’elles soient subtiles ou grossières. Naturellement, il y a aussi le pouvoir fonctionnel, le transfert de pouvoir comme moyen de rendre les situations et les sociétés gérables. En général, celui-ci est acceptable. Il est considéré comme logique, rationnel, comme une nécessité. Si vous ne respectez pas une règle sociale, il doit exister un moyen de pouvoir vous obliger à le faire. Ou bien est-ce que l’acte d’obliger est par trop brutal ? L’utilisation du pouvoir est-elle trop violente, devient-elle un abus d’autorité ? Si c’est le cas, alors nous entrons en résistance. Alors, la puissance des masses tente de prendre le dessus et les autorités au pouvoir essaient de nouveau d’écraser ce soulèvement. Jetez un coup d’œil sur ce qui se passe à Hong-Kong, en Russie, au Mexique, etc.

Nous pourrions philosopher à l’infini sur les bienfaits du pouvoir, sur le caractère inévitable du pouvoir pour maintenir la société sur les rails, mais nous voyons tous qu’il s’agit d’un remède imparfait, comme tout ce qui existe dans ce monde est imparfait. C’est le mouvement des vagues du pouvoir, qui se relaient, se succèdent dans un flot mouvant sans fin.

Mais qu’en est-il de l’omnipotence de Dieu ? « Ne me faites pas rire », dit l’athée. « Oui, mais Dieu ne l’a pas voulu », disent les autres. « Eh bien, un Dieu qui ne sait même pas comment empêcher cela ! Je pourrais aussi bien aller à Disneyland pour y trouver de l’aide ».

L’omnipotence divine doit donc être quelque chose d’autre, d’un ordre différent, un ordre dont nous n’avons aucune idée. Le fait que vous respiriez inconsciemment, que vous soyez, volontairement ou non, amené à le faire en lisant cet article, quelle puissance en est la base ? Devons-nous utiliser le mot « Dieu », un mot démodé, pour cela ? Pénétrer tout ce que cette omnipotence englobe est une immense recherche de vie intérieure, pour qui est prêt à cela. Alors que le pouvoir sur terre est fondé sur la peur, la toute-puissance divine est fondée sur l’amour. Dans son amour infini pour l’humanité, l’Omnipotent nous permet d’apprendre des leçons terrestres souvent très douloureuses et, à première vue, incompréhensibles. C’est une libération quand on peut commencer à voir la vie comme une école nécessaire pour finalement, après de nombreuses incarnations, se charger d’expériences, lâcher la soif terrestre de pouvoir et se diriger vers l’Omnipotent. Pour ainsi devenir, de cette manière, véritablement humain, ce à quoi l’être humain est destiné.

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Date: février 9, 2021
Auteur: Anneke Stokman-Griever (Netherlands)

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