Hubert Reeves disait : « Comme la femme enceinte ne sait pas ce que son ventre prépare, nous ignorons quelles merveilles peuvent encore surgir du développement de la complexité cosmique ».
Nous ne pouvons échapper à la question du sens de notre vie. Notre raison ne peut en aucun cas nous aider. Le cerveau ne peut appréhender qu’une infime partie des informations qu’il reçoit, et cela nous ouvre à la compréhension que la Vérité existe même si on ne la connaît pas.
L’amour de notre mère ne peut se mettre dans un pot de confiture. C’est une force qui n’est pas une abstraction, mais une réalité concrète que chacun peut ressentir. On peut percevoir ce qui est invisible par la Force qui en émane. Cette Force nous met en mouvement. Ressentir cette Force, c’est savoir qu’elle existe !
De même que la Terre possède un champ de rayonnement qui entretient la nature entière, de même la Terre originelle a son champ de rayonnement qui entoure la Terre et auquel nous pouvons nous relier si nous lui donnons notre attention qui est l’énergie pour cette liaison. D’ailleurs, ce que la science reconnaît aujourd’hui, c’est la révolution atmosphérique qui consiste en une disparition progressive du champ magnétique planétaire par des influences toujours croissantes des espaces interplanétaires.
Nous sommes et restons des hommes ordinaires et devons quotidiennement nous adapter à des situations déstabilisantes. Nous avons le choix entre les laisser nous emprisonner ou rétablir l’équilibre en revenant au silence intemporel du cœur.
Tchouang-tseu disait : « Le sage est silencieux. Non parce qu’il est dit qu’être silencieux est bon, mais parce qu’aucune des dix mille choses n’est capable de toucher son cœur. Par conséquent, il est silencieux. »
Ce silence, cette paix, n’est pas l’absence de bruit mais le fait de ne pas participer à entretenir les polarités… Sans cesse le monde nous attire vers ses contradictions auxquelles nous lui adresserons une lettre de rupture.
Antoine de Saint-Exupéry disait dans son livre Le Petit Prince : « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »